
Le comble pour un innovateur ?
La liste est longue. Pour ne citer que quelques réponses possibles :
- Se rendre compte juste avant de lancer un nouveau produit qu’un brevet a déjà été déposé.
- Ne parler que des dernières actions des concurrents.
- Croiser les forces de son entreprises et les grandes tendances du marché pour générer de nouvelles idées de produits ou services.
- Se considérer comme expert.
- Imaginer qu’avec la force de sa marque il peut tout faire.
- Penser d’abord concept puis concrétisation.
- Se dire qu’il est le Google de tel marché.
- Parler clients et raisonner en fonction des possibilités de ses lignes de production.
- Chasser les idées uniquement via internet….
Pendant ce temps, le mot « expérience » clients (ou « effet whaouh* ») hante de plus en plus les entreprises. * Comprenez une expérience qui dépasse largement la bonne vieille carte de fidélité et s’intéresse plutôt à la capacité de l’entreprise à retenir et faire revenir ses clients dans son monde merveilleux, de même qu’à inciter ceux-ci à recommander à d’autres les produits ou services qui les auront enchantés.
Pour vendre des expériences, faut-il les avoir vues et ressenties ou les imaginer suffit-il ?
Les deux sont possibles mais comme la tentation pourrait être grande de laisser le Web sélectionner pour nous les « meilleures » idées, j’ai trouvé cette histoire de David Strand, responsable innovation de la clinique de Cleveland (Etats-Unis) (Via SmartBusiness) :
Dans sa clinique, les dirigeants et les médecins font un voyage innovation tous les ans qui comprend 3 règles strictes :
- La destination doit être différente chaque année.
- L’objectif consiste à apprendre quelque chose de nouveau.
- Proposer comment appliquer concrètement ce qui a été jugé inspirant.
Strand livre ainsi quelques une de ses trouvailles : A Dubaï, il a noté l’importance portée aux lieux de soins pour favoriser la guérison. En Inde, il a appris comment la spiritualité améliorait les traitements médicaux.
Il résume ainsi ses expériences : « il suffit de sortir et d’écouter les gens pour trouver de nouvelles idées. »
On peut aller au bout du monde mais commencer par le bout de la rue, cela reste accessible !
Gil R
C’est pour cette raison que je me refuse à employer un scooter… Je trouve qu’on se coupe des gens !