
Le problème avec les raccourcis
Nous sommes tous formatés, en tant que futurs managers, à être réactifs – voire proactifs. Penser vite un problème et surtout trouver une réponse rapide et efficace reste un gage de performance.
Pour répondre vite, il nous suffit de connecter le problème avec notre bibliothèque mentale Yakafokon qui nous ouvre alors automatiquement les solutions possibles (renseignées grâce à notre expérience).
Nous faisons tous des raccourcis qui fonctionnent dans 80% des cas alors pourquoi s’en priver ?

Le bon diagnostic a été établi par le seul spécialiste qui a regardé sa main gauche.
Il a, depuis, retranscrit son étude dans un livre « How Doctors think ». 3 conclusions essentielles en ressortent :
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Dans 25% des cas, il y a erreur de diagnostic. Ces erreurs conduisent pour la moitié à une grave maladie du patient ou à la mort de celui-ci.
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Ces erreurs de diagnostic pourraient, à première vue, être imputées à la pression que subissent les médecins (charge de travail etc…) mais selon lui elle proviennent clairement d’une erreur de raisonnement dû à un raccourci.
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Un médecin met 18 secondes à se faire son diagnostic et il en oublie d’écouter vraiment son patient.
Toutes les entreprises fonctionnent avec des réflexes nourris et favorisés par une connaissance dite approfondie de leurs marchés et par les urgences du quotidien.

Et si on prenait le temps de regarder ?