
Quelle question pour plus d’audace en 2014 ? Faites votre liste des "Et si?"
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Source image « We Demain » sur Pinterest |
Il faut déjà prendre conscience que les méthodes employées jusqu’alors ne donnent plus de résultats satisfaisants ou que la situation semble bloquée ; puis, faire preuve d’audace dans sa façon de penser et de faire ! Se risquer à sortir des sentiers battus et rebattus !
- Je ou mon collaborateur considère que tout est possible et j’ose/il ose imaginer de nouvelles façons de faire.
- Je ou mon collaborateur pense que je peux/qu’il peut contribuer à l’équipe, au groupe, à l’entreprise.
- Je vois ou mon collaborateur voit les autres comme une source d’échange, comme une aide pour mieux formaliser idées et projets au service du bien commun.
- bienveillance,
- non jugement,
- énergie,
- dose d’humour,
- confiance a-priori,
- et de convivialité même éphémère !
- La peur d’être rejeté, liée à notre besoin humain d’être accepté par les autres et d’appartenir à une communauté, à un groupe. Les comportements déviants consistent à vouloir à tout prix se conformer à l’approbation sociale et à la « voix » dominante. L’audace n’a pas lieu d’être et mon comportement s’apparente à « je ne propose pas donc je suis » (pour détourner une célèbre phrase !).
- La peur de l’infériorité intellectuelle ou de perte de statut qui peut alors nous pousser à être critique à outrance vis-à-vis des autres pour les dévaloriser (ou « je pense donc JE suis »). L’audace déstabilise notre position et nous la rejetons par peur de ne pas être à la hauteur.
- La peur d’être vulnérable quand notre besoin humain recherche autonomie et pouvoir. Nous pouvons alors développer des comportements agressifs, voire coercitifs. C’est alors la face noire de l’audace qui nous anime : celle de l’entêtement, du jusqu’auboutisme aveugle (ou « je pense donc je réussis systématiquement »). L’audace qui nous conduit dans le mur.
- La peur d’être enfermé quand notre quête s’apparente à celle de la liberté. L’audace est notre oxygène mais nous l’utilisons pour fuir le commun des mortels, pour garder notre « unicité » (« je pense donc je fuis ») et non pour construire.
Identifier le statu quo et la nécessité de la confiance inconditionnelle (qui suppose a minima de poser des règles spécifiques avec une équipe pour un temps collectif de réflexion ou pour soi-même) constituent les deux premières étapes avant d’arriver à la question-clé pour ENcourager l’audace, la question : « Et si… (nous imaginions l’inimaginable) ? »
– Et si on commençait par la fin ?
– Et si on augmentait la durée ?
– Et si on ajoutait un ingrédient inédit ?
– Et si on intégrait tel expert ?
– Et si les clients ne trouvaient plus nos produits dans tel circuit de distribution, où alors ?
– Et si plaisir rimait avec performance ?
- What is ?
- What wows ?
- What if ?
OU
- Qu’est-ce que j’observe (constat objectif et empathique) ?
Ex : »Les clients font la queue plus de 5 mn pour régler leurs achats »
- Qu’est-ce qui me surprend ? Qu’est-ce qui est dissonant par rapport à ce que je savais ?
Ex : « Je ne pensais pas que les flux étaient aussi lents »
- Et si (on imaginait différemment) ?
Ex : « Et si on occupait les clients pendant ce temps là ? » « Et si les clients pouvaient régler leurs achats au fur et à mesure de leur parcours magasin ? » « Et si les clients réglaient tranquillement chez eux ? »…
- I like
- I wish
- What if ?
- J’apprécie/J’ai apprécié..de travailler par moment en binôme sur ce projet.
- J’aimerais /j’aurais aimé..que nous fassions le point plus régulièrement.
- Et si on élargissait notre approche avec tel service/telle personne ?
Faites l’exercice pour vous-même pour imaginer vos ré(v)olutions / envies 2014 !
Au lieu de faire votre liste de résolutions (que vous ne tiendrez pas :-)), faites-vous une liste de questions : « Et si je commençais à… » « Et si j’essayais de… » etc…
C’est prouvé les questions motivent plus que les résolutions et ce, pour trois raisons :
- Elles aident à se projeter vers le comportement, situation souhaitée en faisant appel à notre autonomie et à nos motivations intrinsèques.
- Elles ouvrent les possibles et nous incitent à imaginer différentes solutions plutôt qu’à relire une feuille d’injonctions.
- Les questions sont donc moins « oppressantes » et sont plus faciles à partager avec d’autres. Les résolutions invitent inconsciemment le jugement des autres (« C’est sûr que ce serait bien si tu y arrivais! » tandis que les questions nourrissent vos plans d’actions et votre « climat de confiance.
Il reste à passer en mode action. Mais comment atteindre un objectif impossible ?
- Comment faire concrètement ?
Quels seraient les premiers pas, les premières pistes ?
Qui peut me soutenir et m’ENcourager ?
Comment vais-je mesurer mon avancée sans me mettre en difficulté etc…?
- Autre approche similaire (que j’affectionne particulièrement) pour sa simplicité et son efficacité redoutables (inspirées des techniques de coaching bref et plus précisément de type « SolutionSurfing« ).Le « What if » correspond à votre objectif « idéal » (imaginons que cela corresponde à 6 sur une échelle de graduation allant de 1 à 10).
Ensuite vous positionnez sur une échelle ce que vous savez déjà faire et ce que vous feriez différemment de façon extrêmement concrète pour évoluer d’un ou deux points sur l’échelle !
Restez connectés si vous voulez découvrir les questions pour développer vos qualités innovation en 2014 autour du Changement, de la Résilience, de la Vision…